Recruter des stagiaires partagés, c’est <lundi>bon pour le karma</lundi> !

Rencontre avec Anne-Charlotte Vuccino, fondatrice de Yogist, la première start-up de yoga corporate, qui a recruté Taman en stage partagé pour l’épauler dans le développement de l’activité en toute tranquilité.

Peux-tu nous parler de l’histoire du projet ? Comment est-ce qu’on en vient à vouloir faire du yoga au bureau ?

Alors à l’origine, je ne suis pas du tout professeur de yoga. J’ai fait des études de philosophie, puis j’ai intégré HEC et j’ai fait du conseil en stratégie pendant 6 ans. J’ai découvert le yoga à la suite d’un grave accident alors que je travaillais dans une association étudiante en Afrique. Je me suis fait renverser par une moto, et je me suis finalement rééduquée grâce au yoga, c’est lui qui m’a permis de re-marcher.

Et quand j’ai vu les bienfaits thérapeutiques du yoga sur moi, je me suis dit qu’il fallait absolument le diffuser dans le monde de l’entreprise. Alors j’ai commencé à en parler autour de moi et puis il y a 2 ans, j’ai décidé de quitter mon boulot pour construire ce pont entre le yoga et l’univers corporate.

J’ai alors réfléchi à une méthode et un vocabulaire adapté qui permettrait de pratiquer le yoga au bureau afin de prévenir les douleurs que l’on ressent quand on passe toute la journée sur un ordinateur, devant un écran, ou à courir de réunion en réunion.

Qu’est-ce-que le bien-être au bureau ?

On parle beaucoup de bien-être au travail aujourd’hui. Mais souvent c’est beaucoup de discours et concrètement les collaborateurs manquent de solutions immédiatement efficaces et facile à mettre en place.

Nous avons voulu proposer un concept simple et rapide à pratiquer au sein d’une entreprise sans avoir à sortir du matériel ou déployer des technologies trop avancées. On a créé un programme de e-learning et on organise des cours en entreprise grâce à des professeurs que l’on a formé à notre méthode ainsi que des séminaires de sensibilisation aussi bien dans des sociétés de conseil que dans des usines à travers la France.

Aujourd’hui, on est en train de développer notre méthode à l’international avec des filiales au Brésil et à Londres, donc ça demande pas mal de boulot, et c’est pour ça que j’étais bien contente que Taman nous rejoigne en stage partagé !

Comment as-tu connu Vendredi ?

C’est une histoire assez rigolote. En novembre dernier, j’étais présente à l’événement Revolution@work avec ma stagiaire de l’époque, Estelle, qui travaillait avec moi et qui avait pour tâche de recruter son successeur. Et alors que je sortais de scène après une intervention, elle est venue me voir en me disant :

“ Il faut que je te présente quelqu’un, il s’appelle Félix, il a créé un truc génial, ça s’appelle Stagiaires Sans Frontières (à l’époque), c’est un concept de stage partagé qui permet de recruter des profils de très haute qualité, qui ont envie de donner du sens à leur boulot et de dédier un peu de leur temps à une association ! ”

Alors je me suis dit pourquoi pas, ça peut-être bon pour le karma de Yogist ! Et c’est comme ça qu’on a connu Vendredi et qu’on a accueilli Taman.

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Comment s’est passé le recrutement ?

On a rapidement eu des candidatures et on n’a pas hésité trop longtemps… Taman est venue nous rencontrer et elle n’a pas eu peur de travailler en mode start-up, d’être le bras-droit d’une fondatrice qui fait un peu de tout et donc d’être amenée à faire un peu de tout également. On s’est très vite tapé dans la main et elle nous a rejoint au début du mois de Janvier en me présentant les associations avec lesquelles elle souhaitait partager son temps de travail.

Comment avez-vous choisi l’association auprès de laquelle vous étiez prête à partager les talents de Taman ?

Quand elle m’a parlé de Viacti, j’ai tout de suite vu les liens qui pouvaient exister. Moi je suis travailleur handicapé à la suite de mon accident et j’introduis le yoga en entreprise pour aider les gens à se sentir mieux dans leur corps et à prévenir les douleurs. Viacti fait notamment de la réinsertion de travailleurs et de personnes handicapées via le sport. Je trouvais que les synergies étaient assez fortes pour que ce soit intéressant à la fois pour Taman et pour nos deux structures. On devrait bientôt se rencontrer.

Quel est [le petit +] d’un stagiaire partagé ?

Avoir un stagiaire partagé c’est très positif dans le sens où ça garantit une certaine ouverture d’esprit, une certaine agilité et une capacité d’adaptation. Parce qu’un jour par semaine, ils basculent sur des problématiques et une structure complètement différentes, donc il faut être super réactif, agile, et c’est exactement ce genre de qualités dont on a besoin dans une start-up.

Ça garantit aussi une volonté de mettre du sens dans son travail et de ne pas juste chercher un stage pour le salaire ou pour un nom sur son CV et ça aussi je pense que c’est un gage très intéressant quand on est dans un univers de start-up.

Après évidemment à chaque fois que Taman s’en va le Vendredi pour aller chez Viacti, je panique le jeudi soir en me disant “qu’est ce qu’on va devenir sans elle”. On est 4 dans l’équipe, donc elle nous manque quand elle n’est pas là…

En 1 mot !

Plutôt en une phrase, je pense que les stages partagés avec Vendredi c’est bon pour le karma, parce que même quand on est une start-up qui démarre, avec des moyens encore réduits, on est content d’aider une asso qui en a besoin en les faisant bénéficier des talents et du temps de Taman.

Namaste.


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Pour vivre à votre tour un stage partagé rendez-vous sur www.vendredi.cc

Publié le par Vendredi